Les églises de notre paroisse - Paroisse Saint Paul en Ternois

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Paroisse St-Paul
en Ternois
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Nous vous présentons
les églises de la
Paroisse St-Paul en Ternois

avec l'autorisation de Jean-Pierre DEGAND,

rédacteur et photographe
pour notre édition paroissiale : Regard en Marche

AMBRINES
La commune d' Ambrines, village de 211 habitants, possède une église vouée à Saint-Léger dont l’origine remonterait bien avant l'an 1111. Suite à quoi serait venu s'accoler un château, propriété de Pierre d'Ambrines, tué lors de la bataille d'Azincourt en 1415. Sa sépulture se trouvait être dans cette église, aux côtés de ses pères et épouse, Claudine de Blaringhem.
Une nouvelle construction de l'édifice daterait du XVIIIème siècle reprenant le clocher dont les murs ont une épaisseur avoisinant les 2 mètres. Une pierre tombale figure actuellement dans le coeur de l'église qui inscrit le nom de Pierre Tournay, mort en 1751. Dans les catacombes se trouvent les corps de nombreux moines résidents, persécutés et tués sous le révolution
Une superbe croix de fer forgé provenant de l'ancien cimetière se trouve sur le côté de la nef.
Au cours de l'année 2007, une réfection du clocher, endommagé par un magnifique lierre, et les peintures intérieures de l'église ont été rénovés.
Il est à rappeler que dès les années 60, avec l'arrivée de Madame Thellier, mais plus précisément dès l'arrivée de Monsieur l'Abbé Pierre Varlet, une chorale a été créée Celle-ci porte le nom de "Pierre Varlet"  et a rejoint les villages de Sars-le-Bois, de Magnicourt-sur-Canche, d'Houvin-Houvigneul, de Moncheaux, de Gouy-en-Ternois et de Monts-en-Ternois..

ANVIN
La commune d' Anvin, bourgade de 852 habitants, après avoir eu deux églises vouées, l'une à St-Vaast (sur les bords de la Ternoise, détruite en 1618) et l'autre à St-Léger, ne possède plus à ce jour que cette dernière. Le chœur de cette église  remonterait au XVII éme siécle Il est  remarquable par sa voûte, ses chapiteaux  massifs et ornés de sculptures représentant des animaux fantastiques et des ceps de vigne avec feuilles et raisins. Ses fenêtres  sont à meneaux, bien qu'une pièce de la charpente de la nef, élevée vers 1860 porte la date de 1564, sans doute provenant de celle de Mazinghem. La chaire aurait été achevée en 1712. De magnifiques modillons et cinq verrières enrichissent cette église dan laquelle apparaissent aussi les armoiries de différentes familles de la région.
D'après le dictionnaire Historique et Archéologique, l'église avait autrefois trois nefs. .
Le clocher a nécessité un remplacement vers 1955, il a été restauré moins haut en raison des moyens de l'époque.
Le vieux cimetière entoure toujours l'église, Faute de place, un autre cimetière a été ouvert sur l'extérieur.


BELVAL
Situé à quatre kilomètres de Saint-Pol-sur-Ternoise, sur le sentier de Saint-Benoît-Joseph Labre, et niché dans une campagne silencieuse, promise au recueillement, BELVAL, ce hameau du village de Troisvaux, possède une petite, mais magnifique, église datant de 1553 sous le vocable de Saint-Vaast qui était le chapelle du château, demeure seigneuriale des Raulin. C'est dans ces derniers bâtiments que, dès 1893, les soeurs trappistines aménagèrent la grange en une modeste fromagerie et que l'Abbé Hippolyte Trannoy, curé de Troisvaux, fonda l'abbaye cistercienne Notre-Dame. Ces locaux monastiques, après travaux commencés fin 1932, suspendus durant le guerre, ont pu permettre le transfert en 1954 dans de nouveaux bâtiments incluant l'église abbatiale, elle même sous le patronage de Notre-Dame dont les quatre vitraux représentent : Sainte-Gertrude, Saint-Bernard, Sainte-Lutgarde et Saint-Benoît Labre. depuis les années 1970 le bois de la Vue appartient à l'abbaye et vers 1990 l'oratoire Saint-Benoît Labre y a été aménagé.
Durant son séjour au monastère (1954-1969) Don Alexis Baillon s'est appliqué en particulier à restaurer l'intérieur, mais en 2005, une restauration importante des deux rampants du porche de l'église
a été effectuée par le Frère Pierre Lantheaume, redonnant une nouvelle jeunesse au joli clocher, très bien proportionné, de base carrée et passant par un pan coupé à une forme hexagonale, ainsi qu'à son porche surmonté d'une statue de l'évêque patron.
Il est question que les soeurs de Belval quittent l'abbaye pour rejoindre les soeurs cisterciennes-trappistines et se regrouper dans la Marne. Pour l'instant encore, il est possible de participer aux offices monastiques et de faire son marché de produits artisanaux provenant de différents monastères.


BERGUENEUSE

Bergueneuse, se situe sur l'ancienne voie romaine de Thérouanne à Amiens, qui a maintenu, longtemps, une barrière seigneuriale réclamant droit de 'travers' à tout passage. Suivant l'étymologie le terme « berg »de Bergueneuse, évoquerait une idée de hauteur entre le vallon d'Equirre, d'où descend un petit  ruisseau d'eaux de source, nommé Belleuse, et la rivière d'Heuchin toute proche. Cette commune de 135 habitants en février 1790,  87 avec 19 feux au XVIIIème siècle, en compte 233 d'après de dernier recensement de 2009.
La seigneurie de ce village, autrefois possession des comtes de Saint-Pol, est passée aux Haucourt, puis aux Croÿ d'Erin.
L'église paroissiale, édifice au chœur  gothique du XVIème siècle fait actuellement partie  de  la Paroisse Saint-Paul, sous le patronage de Saint-Léger, évêque d'Autun, martyrisé en Artois vers 678, elle a ses propres fonts baptismaux. Elle fut vendue en l'an VII de la révolution et achetée par un habitant de la commune qui la rendit ensuite. Voici trois ans, cette église a
été équipée de radiants, chauffage au gaz de ville, et il y a, environ trente cinq ans, le clocher a été restauré avec l'aide des compagnons du devoir.
Monsieur l'Abbé Michel Barbier, prêtre du secteur étant actuellement souffrant.
La paroisse de Bergueneuse n'a plus actuellement d'office dominical, sauf funérailles et mariages.

BERMICOURT

L’église de Bermicourt a été bâtie depuis un temps immémorial, remise sous le vocable de Notre-Dame et dédiée à Sainte-Marie, tels en témoignent des documents du XVème siècle. Détruite en partie en 1559, elle a le chœur du XVIème, (1560), financé en partie par la seigneurie des Cuinchy et l’abbaye de Blangy. Il est toujours existant à ce jour. Une gouache du duc Charles de Croÿ la représente en 1605.
Son presbytère était, à l’époque, un logement de vicaire se trouvant dans le village voisin, Humeroeuille, en son temps «Humerelles», dont l’église de Bermicourt était succursale. Ce n’est qu’après 1869, date de l’arrivée du premier curé que Bermicourt a eu son propre presbytère.
Les vitraux du chœur représentent notamment les armes des Cuinchy (casque couronné, le cimier un cygne essorant). Ceux de la nef, inclus dans des fenêtres de style gothique moulurées, ont subi une rénovation voici peu de temps. Ce chœur possède une voûte en étoile, à deux travées et chevet à trois pans qui présentent des nervures entrelacées lui donnant une certaine élégance..
Son clocher tour carrée, surmonté d’un clocheton bulbe terminé par une flèche, remplace l’ancien « mur campanaire » (reposant sur deux piliers extérieurs et sur le pignon de la nef) et offre un portail cintré constitué d’une haute arcade portant date 1760.
Le transept nord au dessus duquel se trouve le claveau de grès de l’ancien château démoli vers 1830, porte date 1599 ainsi que les armes de Michel de Cuinchy. La chapelle latérale a été refaite au XIXème siècle. Sa porte a été récemment remplacée par un don privé.
La toiture a été revue mais un important projet de restauration est fortement avancé pour une remise en état suivant les normes des monuments historiques

BOYAVAL

D’un village sans pont sur les chemins, sans rivière et sans moulin  de 237 habitants en 1790, Boyaval* est passé à 130 habitants à ce jour. Il y avait une église ; une petite église romaine qui était une annexe d’Eps. Elle a été mise sous le vocable de Saint-André. Elle a été remplacée en 1870 par une élégante construction de style, avec nef. Le chœur était à pan coupés, éclairé par une rosace au  dessus de l’autel possédant deux autres autels collatéraux dans le même style se trouvant de part et d’autre. Sa porte était plein cintré avec colonnes de chaque côté. Une tour élancée et gracieuse se composait d’une première partie carrée, en pierres, percée de petites ouvertures allongées et d’une flèche en bois ornée de fenêtres étroites.
Cette église de Boyaval a fait, non pas la mire des avions anglais, en 1944 ; mais a été détruite par l’impacte de bombes visant à atteindre le château, siège de la Kommandantur.
Une nouvelle église a été édifiée par l’architecte Francis Lemaire en 1957, un peu déplacée par rapport au cimetière. Il s’agit d’une construction d’après guerre, en matériaux moins nobles que précédemment, mais d’un style comparable à d’autres églises de cette même époque.
Cette église, que l’on peut considérer comme moderne, a une particularité relative au Christ peint derrière l’autel ; la croix est représentée devant et non derrière celui-ci, ce qui faisait dire à L’abbé Michel Barbier : c’est l’image du Christ ressuscité.
Une restauration a été projetée sur l’édifice complet, mais, en 2009, seul le nettoyage de la totalité des extérieurs a été fait

BRYAS

Construite en 1760, appartenant au style tertiaire sur l’emplacement de l’actuel cimetière, là où se trouve le calvaire recouvrant les sépultures des seigneurs du lieu, l’église paroissiale Saint-Martin de Bryas a été rebâtie en 1883 en forme de croix latine, dans le style ogival du XIIIème siècle, par Monsieur Duthoit, architecte à Amiens, sur l’emplacement de l’ancien château fortement endommagé, soit terrain dépendant du parc, et ce grâce à la générosité de Madame la comtesse de Bryas de Vogüé. La reconstruction du château actuel ayant commencé en 1780 mais achevé en 1820 en raison des événements de l’époque.  
En raison aussi d’un moment de séparation de l’église et de l’état, l’église est restée un bien de cette famille jusqu’en cette fin de XXème siècle où les documents officiels ont été signés. La toiture a été entièrement revue. Cette église est maintenant tout à fait indépendante de la chapelle funéraire comtale, sobre, construite en 1810, que l’on découvre à proximité.
Du côté de l’Epître est une chapelle castrale ; les autels latéraux sont adossés à l’arc triomphal ; hôtel de droite dédié à Saint-Martin, celui de gauche à la vierge Marie. La base de la tour forme narthex ; au tympan du portail on lit cette inscription en lettre onciales :
HOC : TEMPLVM : EST : AD : HONOREM : SACRA : MI : CORDIS : D : I : C : EX : VOTO : CAROLI : COMITIS : DE : BRYAS : AB : VRSVLA : DE : VOGVE : COMITISSA : DE : BRYAS : VXORE
Au fronton de la porte de la chapelle, les deux devises : FIDES IN ADVERSIS  VIGILANTIA ET FORTITVDO
Au chevet, les armes des comtes de Bryas :   d’or à la fasce de sable,  surmontée de  3 cormorans du même, becqués et membrés de gueules, timbrées d’une couronne de marquis, et de la devise : FIDES IN ADVERSIS.
Dans la chapelle castrale, à la base de l’un des  piliers qui la séparent du chœur, se voit l’inscription suivante, en lettre onciales :
D.O.M.   HIC PRIMARIVS LAPIS  POSITVS FVIT
Tous les vitraux, mis à part celui central au chœur représentant le Sacré Cœur, sont attribués à la famille de Bryas, avec leurs armoiries ; à gauche St-Charles, à droite Ste-Thérèse, dans la chapelle Ste-Ursule, St-Jacques, St-Jean et l’archange Gabriel. Les saints sont St-Nicolas et Ste-Catherine, mais aussi Ste-Anne et St-Joseph.
Contre la muraille ouest, derrière les fonts baptismaux, est érigée une plaque de marbre noir rappelant la mémoire d’un ancien curé de Bryas, de 1865 à 1889, l’abbé Jean-Baptiste Vaillant, grand chantre et chanoine titulaire de la Cathédrale d’Arras, pieusement décédé à Arras le 3 mai 1907.

La cense de Neuville-les-Convers, dite l’Abbaye-de-Neuville, a été, en temps lointains cédé par les comtes aux moines blancs de Clairmarais. Une ferme existe toujours sur ces lieux.
Bryas en Artois, en 1790 comptait 388 habitants. Ce même village en comportait encore 281 en 2006, mais à ce jour plus que 235.

BUNEVILLE

L’église Notre Dame de Buneville est, à l’origine, élevée avec des pierres du pays extraites du sous sol environnant. Elle possède une tour carrée dont la partie haute, ainsi que la flèche la surmontant sont recouvertes d’ardoises donnant un effet décoratif. En 1965 un orage avait occasionné de gros dégâts obligeant la fermeture de l’église plusieurs mois durant. A la face ouest de cette tour, sous la corniche et au dessus de l’entrée, assez mal située, se voit en relief la date : 1764.
Cette église était succursale de Hautecloque.
Les boiseries du chœur et son maître autel, sont en chêne sculpté, de style Louis XV.
Les vitraux actuels ont été offerts par des familles locales et ont subi réfections dans les années 1990 et ils sont protégés.
Les chaises personnelles ont été remplacées par des bancs par l’abbé Moreau. Ce prêtre, qui a servi la paroisse durant de nombreuses années, a également remplacé le chemin de croix.
Des travaux de remise en état des plâtreries ainsi que de peintures décoratives d’intérieures sont envisagées.
Pendant de nombreuses années Buneville a gardé en son église le souvenir de ses anciens seigneurs avec un tableau funèbre de bois contre le mur du chœur, tableau aujourd’hui disparu mais dont d’anciens épitaphiers d’Havrincourt et de Douai nous renseignaient à ce sujet :
«  A l’Eglise de Beuneville sur un tableau funèbre de bois :
« Ci devant gît Sulpice de Caverel écuyer ayant fait ses études, voyagé l’Italie , l’Espagne, l’Angleterre et servi son prince, s’est malheureusement blessé d’un coup de pistolet à l’Eglise de Buire au bois en Artois, en sorte qu’après la confession et extrême onction, il a rendu son âme à la 23ème année le 13 juin 1617. Il y est représenté à genoux. (Epitaphier de Malotau de Villerode, mss. 967 de la Bibl. de Douai, p. 257).                                                          
PS :La population, à la date du 7 février 1790 était de 242 habitants. En 2009, au dernier recensement, elle ne serait plus que de 165

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